Collapsologie

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.

En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».

La collapsologie a été portée vers le grand public par Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans leur essai, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015.

Voici une sélection d’articles sur cette thématique:

2022

Le sanglier, l'un des plus gros ongulés d'Europe est pourtant malaimé des naturalistes, des agriculteurs et même des chasseurs, aujourd'hui dépassés par cette créature qui dépasse la catégorie domestique/sauvage. bon gré, mal gré, le sanglier est devenu un véritable "animal politique" qui s'invite dans toutes les discussions. Les auteurs sont allés à l'écoute des sangliers sur le terrain et aussi de tous les humains qui les étudient, les fréquentent, les protègent ou les pourchassent...

2021

Le flamant est une espèce dont l’histoire naturelle et politique singulière permet d’interroger l’engouement actuel pour le sauvage et le réensauvagement, ainsi que les conditions de coexistence des hommes avec le reste du vivant. En s’affranchissant des frontières humaines, la mobilité du flamant rose rebat les cartes des politiques d’aménagement du territoire : comment faire, ou que faire du sauvage dans un espace qui appartient aux hommes ? Les sangliers et les loups, par exemple, se déplacent, ils font fi des zonages établis par les humains et où l’on voudrait les cantonner.

2020

La théorie de la résilience est fondée sur la complexité du monde, qui nous oblige à vivre des situations d’incertitude. Appliquée à un système socioécologique, elle désigne sa capacité à absorber les perturbations d’origine naturelle (un feu, une sécheresse, une maladie, etc.) ou humaine (une coupe forestière, la création d’un marché, une politique agricole, etc.) et à se réorganiser de façon à maintenir ses fonctions et sa structure.